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Les Sociétés Transnationales (STN's)

introduction: Qu'est ce qu'une société transnationale (STN)?

Une société transnationale est une société qui travaille dans un pays, mais dont le capital est étranger et le siège situé hors du pays où elle travaille. Elles posent de nombreux problèmes dus au fait que la législation internationale sur leur fonctionnement est actuellement inexistante et que les normes nationales des pays oú elles exercent sont peu développée en terme de protection des travailleurs et de l'environnement nottament.

Une brève évaluation des atteintes aux droits fondamentaux commises par les firmes transnationales nous montre qu'elles ont lieu principalement dans les pays du Tiers Monde ; en effet, ceux-ci cumulent de nombreux avantages pour ces STN : le manque de réglementations sévères, la main d'oeuvre bon marché, la faiblesse des organisations locales de défense des droits de l'homme, la connivence intéressée des dirigeants politiques locaux généralement corrompus pour fermer les yeux. Toutes les conditions sont réunies pour permettre aux STN d'agir selon le principe du "double standard": faire au Sud ce qui est impossible, parce qu'interdit, au Nord ".

Rôle des Sociétés Transnationales (STN's)

Rôle financier des STN's

Les STN's sont avec les Etats et les Institutions Financières Internationales, les principaux acteurs de la mondialisation financière. En effet, depuis quelques années, leur rôle économique mais aussi politique ne cesse de croître. Sur les 100 plus grandes économies du monde, seules 45 sont des Etats, les autres sont des STN. Les quinze plus puissantes d'entre elles ont des revenus bruts plus élevés que le produit national brut de 120 pays. Elles ont un poids démesuré à l'OMC où elles sont largement représentées, et disposent de réseaux formels et informels d'influence, capturant à leur profit les négociations interétatiques. Ce pouvoir s'accompagne de nombreuses violations des droits fondamentaux, notamment du droit du travail, du droit de l'environnement et du droit à la santé, en toute impunité.

Néanmoins une évolution s'amorce dans les esprits des gouvernants et de la société civile : des programmes d'études sur l'impact des STN sur le développement social des populations ont été entrepris et une réflexion sur la nécessaire réglementation de leurs activités est née, mais en est encore au stade de réflexion.

Rôle dans l'emploi des STN's

Mais en regard des chiffres financiers, les chiffres de l'emploi sont nettement moins brillants. Le fait le plus frappant à propos de l'emploi par les sociétés transnationales dans le monde est que le niveau de l'emploi dans les STN dans l'ensemble stagne. On évalue à quelque 73 millions le total des emplois créés directement par les STN (3% environ du total de la main-d'oeuvre). Toutefois, deux fois plus d'emplois sont créés indirectement par les STN: 150 millions au début des années 90. Ces emplois se situent surtout dans la sous-traitance avec les pays à bas coût de main-doeuvre. Comme le souligne François Chesnais: " il existe des industries où l'existence des groupes repose, de manière immédiate et presque exclusive, sur leur capacité à tirer parti de la libéralisation des échanges et de la télématique afin de profiter des bas coûts de salaires et de l'absence de législation sociale pour délocaliser. Ces groupes ne sont pas des groupes industriels au sens propre du terme, mais différents types de firmes réseaux, comme Nike, Benetton ou Lacoste, qui se sont internationalisés hors d'Europe, de même que des chaînes de grands magasins ou des hypermarchés. Les uns et les autres fonctionnent par sous-traitance et n'ont même plus besoin de faire des investissements étrangers directs pour bénéficier des avantages offerts par les délocalisations".

Ainsi, Nike compte 9 000 employés, mais sous-traite avec des entreprises qui comptent au total quelque 75 000 travailleurs. Nike réalise 1% de sa production aux Etats-Unis, le reste est fabriqué avec une main-doeuvre peu qualifiée et peu protégée contre tout les types d'abus en Asie "Pendant les années 80, les 500 plus grosses entreprises mondiales ont licencié 400 000 salariés par an en moyenne,et cela malgré la forte progression de leurs profits".

Problèmes posés au NORD par les Sociétés Transnationales

Les délocalisations, qui font perdre de plus en plus d'emplois au Nord pendant que les travailleurs du Sud coûtent moins cher, et sont surtout moins difficiles en terme de conditions de travail.

Problèmes posés au SUD par les Sociétés Transnationales

  • Dégradation de l'environnement

Il suffit de penser à la déforestation de la Forêt Amazonienne pour se rendre compte de la menace que représente les transnationales qui y sont nombreuses pour l'écologie mondiale. Les lois nationales n'étant pas aussi strictes que dans les pays industrialisés, on peut, par exemple, y utiliser des produits chimiques toxiques depuis longtemps prohibés en Europe (que ce soit en terme d'agriculture intensive, pesticides, engrais ; ou industrielle avec les déversements dans les rivières de produits toxiques, entre autre).
Exemple: Un tribunal californien a rendu justice à des ouvriers costariciens travaillant dans des bananeraies appartenant à des firmes américaines ; ils étaient frappés de stérilité à la suite de l'emploi du pesticide DBCP (dibromochloropropane) qui fut interdit aux Etats-Unis en 1979 mais utilisé dans les pays d'Amérique Latine jusqu'au milieu des années 1980.

  • Conditions de travail indignes

Les réglementations en la matière sont quasi inexistantes dans les pays du Tiers Monde, ce qui permet aux Sociétés étrangères de profiter d'une main d'oeuvre docile en raison de leurs besoins financiers. Sans parler des exemples de la Birmanie, ou de la situation des indiens de la Forêt Amazonienne, où les transnationales n'hésitent pas à chasser par la force (souvent via des mercenaire, voire même via le gouvernement local) les populations autochtones qui, si elles survivent, vont gonfler les populations miséreuses des bidons villes ou des périféries citadines.

  • Accidents ou irresponsabilité ?

On observe une relative prise de conscience, surtout depuis certaines catastrophes pour lesquelles la responsabilité des dirigeants de firmes n'a pu être contestée, comme dans le cas de l'explosion de l'usine Union Carbide à Bhopal, Inde.

  • Les zones franches, zones de non droit

    Ilots quasi sans fiscalité produisant pour l'exportation, qui prolifèrent dans le Tiers Monde et dont la main d'oeuvre est à 80% féminine et sous-payée, les zones franches sont nées sous l'impulsion des organismes internationaux (Banque mondiale, FMI) pour faciliter les investissements privés étrangers. Selon les statistiques de l'OIT, à peu près 27 millions de personnes (dont 18 en Chine), travaillent dans quelques 850 zones franches dans le monde (124 en Chine). Leurs conditions de travail sont toujours difficiles, précaires, parfois illégales et souvent dangereuses.

  • Perte de revenus fiscaux importants

    Les sociétés transnationales, malgré le fait que leurs bénéfices soient en constante hausse depuis 20 ans, négocient en général de très bons avantages fiscaux dans les pays où elles s'installent arguant de la création de beaucoup d'emplois. Premièrement, ces emplois sont précaires, effectués dans des conditions salariales, de sécurité et de propension à la productivité telle qu'on se demande si cela en vaut la peine, et en second, leur installation ne rapporte rien à l'Etat, vu les avantages négociés, pour développer des politiques sociales, voire même dans certains cas coûtent. Il va de soi que les généreux "pourboires" dispersés aux dirigeants locaux les incitent à ne pas être trop regardants quand à la suite des opérations
    Le scandale ELF en Birmanie qui pendant de nombreuses années a soutenu le régime dictatorial et sanguinaire des Khmers en est un parfait exemple.

  • Travail des enfants et des femmes

    La proportion des femmes et enfants utilisés par les transnationales est importante. Main d'oeuvre encore meilleur marché et encore plus docile, elle permet encore de gagner de la productivité, et donc d'augmenter les bénéfices des actionnaires. En 1996, selon les estimations du Bureau International du Travail, près de 120 millions d'enfants âgés de 5 à 14 ans travaillaient dans le monde. Près de deux ans plus tard, selon des experts de ce même BIT, ce chiffre aurait quasiment doublé... A méditer...

  • Problème des sous-traitances locales
    Une autre manière pour les transnationales de détourner le droit international est de passer commande auprès de sociétés locales, moins médiatisées et moins contrôlées pour ensuite assembler, le plus légalement du monde, les différentes parties de produits Les célèbres équipementiers sportifs sont leader en la matière, et on se souvient encore du scandale des ballons de football du Mondial, assemblés par des enfants dans des conditions terribles...
  • Utilisation des sociétés transnationales pour régler certains problèmes nationaux
    Certains régimes utilisent les transnationales pour régler les problèmes de l'opposition, ou d'une minorité ethnique, en les faisant embrigader de force comme travailleurs par les transnationales. Ça simplifie et ça rapporte!

Liens sur les Sociétés Transnationales (STN's):

 



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Mis en ligne le 15/12/03