Le village d'Aucapata est tout petit, et la pauvreté n'y est pas une légende... L'église tombe en ruine, le kiosque de la place aussi, mais il a gardé un cachet d'ancienneté qu'on ne retrouve plus que dans les villages les plus isolés. Les maisons de la place sont encore toutes traditionnelles, et ne ressemblent pas à ces cubes de briques affreux qu'on croise dans tous les villages trop près des grands axes routier. La place est jolie, et les gens charmants. On sent que le tourisme n'a pas encore ravagé ces terres et que les gens sont accueillants parce que c'est dans leur manière d'être... Si seulement toute la Bolivie pouvait avoir conservé ce sens profond de l'hospitalité.
Nous y rencontrons Jorge Albarracín, un passionné de la zone et des ruines d'Iskanwaya, et Marcelo Calamani avec qui nous ferons une visite guidée des plus passionnantes du site!
Je ne saurais d'ailleurs que vous recommender de prendre contact avec Marcelo Calamani pour organiser vos visites guidées du site d'Iskanwaya, il est génial (Vous pouvez le joindre au point Entel de Aucapata tenu par sa maman au 022 13 55 19 ou a son GSM 772 18 372, il guide en español et un peu en anglais). |
L'église du village, en bien piteux état |
Une maison typique avec son entrée
à l'étage via un balcon
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Une ruelle étroite et une habitante habillée traditionnellement |
Deux habitantes habillées traditionnellement |
Nous allons vister les ruines d'Iskanwaya...
La citadelle de Iskanwaya est située dans la vallée du rio Llica. Le site couvre 13,5 hectares et appartient à la culture « Mollo », antérieure à l'Inca de 3 ou 4 siècles. L'ensemble a été construit en une époque, et suit le style architectural classique de forme trapézoïdale.
On y trouve un ensemble habitationnel autour d'une cour ; les maisons sont à deux pentes, avec un vestibule et deux habitations, la seconde donnant sur une terrasse à la quelle on accède par une porte-fenêtre, et chaque habitation comporte une cave ou on gardait les denrées alimentaires.
La cite était pourvue d'eau courante apportée par la fonte des neiges et des peits cours d'euax qui coulaient sur la pente, et l'eau ainsi captée était stockée dans une citerne de 4 mètres de diamètre. Des canaux apportaient ensuite l'eau jusqu'aux habitation.
Les Mollos sont connus pour leurs ouvres hydrauliques, nottament des aqueducs de plus de 20 kilomètres comme celui de « Mamakhoru » qui surmonte des précipices de plus de 400 mètres et qui suffisait pour approvisionner la population et les cultures agricoles de la ville d'Iskanwaya .
Etant donne l'homogénéité des maisons, on peut supposer que la culture mollo était égalitaire. |
Le panorama de la valée... Sublime... |
La descente est vertigineuse... Et la route bien étroite^^ |
Au fond de la vallée, les ruines longent la rivière, majestueuses
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Depuis l'ancien village espanol, la vue est pas mal non plus^^ |
Les restes d'une maison espanole du 17ème siècle |
A droite ce qui reste du cadran solaire du village |
C'est dans cette pierre que l'or était tamisé |
Une roue de pierre |
Un tunnel sous la maison...En fait, un mine d'or! |
Les restes d'une maison espanole du 17ème siècle |